Une modalité d’évolution sans contrainte
Les établissements de santé sont confrontés à un double défi : une contrainte budgétaire très forte et le maintien à un niveau optimal de leur parc d’équipements. Or il est clair que toutes les dépenses ne peuvent être absorbées par la section d’investissement. En cela, l’offre de financement locative de l’UGAP ajoute une possibilité de couvrir ces besoins et d’arbitrer entre une acquisition, le crédit-bail et le financement locatif, intéressant sur certains équipements à obsolescence rapide. « L’UGAP souhaite offrir le panel le plus complet de possibilités de financement ou d’arbitrage pour les dépenses d’équipements.L’objectif n’est pas de substituer une modalité de financement à une autre, mais d’offrir le choix en fonction de sa stratégie ». Alors que le crédit-bail reste dans une approche patrimoniale, permettant un lissage de la dépense, sans composante de service et de maintenance, le financement locatif, en cours depuis des années dans le secteur privé, permet d’intégrer sans limite une composante logicielle, une composante services, de faire des adjonctions et de faire évoluer sans contrainte le matériel sur toute la durée de vie du contrat, donc de disposer d’un matériel toujours au meilleur niveau. « Pour schématiser, cela revient à passer d’une économie patrimoniale, où l’on devient propriétaire de l’équipement, à une économie de la fonctionnalité, davantage basée sur l’usage ».
L’UGAP, « loueur unique »
C’est aussi pour répondre à une demande des établissements de disposer d’un interlocuteur unique pour tous les types d’équipements, que l’UGAP a mis en place cette modalité. « En dehors du matériel médical, les établissements de santé ont aussi recours à du matériel informatique, des véhicules, etc., et cette offre à visée transversale couvrant la totalité du catalogue a une réelle pertinence pour nos clients hospitaliers ». Elle a également un avantage important : elle laisse la liberté aux établissements, en fonction de leur organisation interne, d’inclure ou non de la maintenance et de sortir de la location maintenance. La modalité fonctionne sous forme d’accord-cadre qui permet de tirer des marchés subséquents en fonction de besoins très spécifiques ou des accompagnements. « Un premier marché subséquent ayant vocation à couvrir la plus grosse partie des besoins de nos clients – établissements de santé, collectivités, ministères et autres acteurs publics – a été ouvert en tout début d’année et son déploiement est en cours ».
Du financement en mode« exécuté »
Pour la première fois, l’UGAP propose un financement locatif en mode exécuté. À la différence du mode non exécuté du crédit-bail, les loyers transitent par l’UGAP, le risque de crédit étant porté de fait par la centrale d’achat. « L’UGAP paye l’établissement bancaire et refacture le client hospitalier et le fait bénéficier de deux avantages importants : une performance prix sur le marché des équipements, puisque la banque achètera réellement l’équipement aux conditions du client public et aux conditions que l’UGAP aura négociées avec ses fournisseurs d’équipements, et des conditions financières reposant sur le risque UGAP dont le taux ne dépend plus de la situation financière de l’établissement ». Pour soutenir cette offre, la centrale d’achat a sélectionné un groupement de 6 partenaires.« Ce groupement est extrêmement solide, avec des compétences qui ont joué pleinement en synergie sur cet appel d’offres et nous permettent de proposer à nos clients publics une performance sur ce marché ». Pour les clients publics et en particulier pour les établissements de santé, cela signifie aussi des modes opératoires très simples. « Concrètement, le client définit ses besoins d’équipements, obtient une estimation en termes de loyer pour faire son arbitrage, et passe simplement un bon de commande de loyer sur lequel se greffe la commande d’équipements. L’UGAP passe ensuite commande à son fournisseur pour le compte du client public, et l’équipement est livré ». Les clients ont la possibilité de racheter l’équipement en fin de contrat, à la valeur de marché, prolonger le contrat jusqu’à 7 ans ou restituer le matériel. « Toutes les possibilités qui nous étaient permises sur ce marché ont été intégrées afin d’offrir la plus grande souplesse à nos clients », termine le chef de projet.